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mercredi 24 septembre 2008

Mercredi 23/09/08 - One Piece


One Piece (ワンピース, Wanpīsu) est un manga et un anime de type shōnen créé par Eiichirō Oda.

One Piece se focalise sur les tribulations d'une bande de pirates menée par le capitaine Monkey D. Luffy dont le rêve est d'obtenir le One Piece, fabuleux trésor qui appartenait au défunt seigneur pirate Gold Roger, afin de devenir à son tour le seigneur des pirates.


L'histoire de One Piece se déroule dans un monde océanique où des pirates aspirent à une ère de liberté et d'aventure connue comme « l'âge d'or de la piraterie ». Cette époque fut inaugurée par l'exécution de Gol D. Roger, le seigneur des pirates. Alors qu'il rendit son dernier souffle, Roger annonça au monde qu'il était libre de chercher la richesse qu'il avait accumulée durant sa vie, le One Piece.


Vingt-deux ans après l'exécution de Roger, l'intérêt pour le One Piece a diminué. Beaucoup y ont renoncé, certains se demandent même s'il existe vraiment. Même si les pirates sont toujours une menace pour les habitants, la Marine est devenue plus efficace pour contrer les attaques des pirates sur les quatre mers. Pourtant, ce bref changement n'a pas dissuadé l'équipage du chapeau de paille qui navigue sur la route de tous les périls, où la fièvre de la « grande vague de piraterie » continue de sévir, à la poursuite de leur quête du One Piece. Bien que les chapeaux de paille se trouvent fréquemment en désaccord avec d'autres pirates, ils sont considérés dangereux par le gouvernement et la Marine, et la tête de tous ses membres a été mise à prix.

Luffy décide de prendre la mer après sa rencontre avec Shanks le roux, le capitaine d'un navire de pirates qui a passé un an dans son village et l'a sauvé d'un monstre marin en sacrifiant son bras. Depuis, Luffy lui voue une admiration sans limites et porte en permanence le chapeau de paille qu'il lui a offert, et le conserve comme « un trésor » afin de pouvoir lui rendre à leur prochaine rencontre. C'est à cette époque qu'il mange un fruit du démon que détenait Shanks, ce qui rendit son corps élastique. Cette capacité, pratique lors de combats, a le défaut de rendre son possesseur incapable de nager (il coule comme une enclume comme toutes les personnes soumises à la malédiction des fruits du démon, ce qui rend toute action dans l’eau impossible).

Lors de sa traversée des mers, notre héros rencontrera de nombreuses personnes qui deviendront rapidement ses amis et formera un équipage avec certains d'entre eux. Ils vivront alors toutes sortes d'aventures drôles et parfois moins drôles, et devront se confronter à de nombreux équipages pirates. Ils profiteront de ces rencontres pour parfaire leurs techniques de combat et renforcer leur amitié.

Source : Wickipedia

mardi 23 septembre 2008

Mardi 23/09/08 - Flight of the Conchords

Flight of the Conchords

Flight of the Conchords est une série télévisée américaine créée par James Bobin, Jemaine Clement et Bret McKenzie et diffusée depuis le 17 juin 2007 sur HBO.

New York. Deux musiciens néo-zélandais fauchés, un manager barré, une fan ultra-collante et obsédée, et un ami prêteur sur gages. Des vêtements très 80’s. Des chansons absurdes. Un univers innocent et frais. Voici ce que pourrait être le pitch de la série Flight of the Conchords, dont la première saison a été programmée l’été dernier sur la chaîne américaine câblée HBO. Elle est aujourd’hui disponible en DVD (zone 1), alors qu’une deuxième saison est annoncée pour 2008.

Bret (le petit maigre aux tee-shirts arc-en-ciel) et Jemaine (le grand à lunettes et aux blousons trop serrés) partagent une chambre dans le quartier chinois de New York en attendant de trouver le succès. On suit leurs petits tracas quotidiens et leurs amours contrariées en saynètes, mais surtout en chansons. Dans un style « digi-folk », les deux compères (chant et guitare) n’ont pas leur pareil pour raconter le coup de foudre (You’re so beautiful), la pression de la ville (Inner City Pressure)... ou la France (Fou Da Fa Fa). De format court (26 minutes), chaque épisode fond en douceur comme un marshmallow, avec des références 80’s (Top Gun, etc.) particulièrement savoureuses pour les trentenaires.



Dans la vraie vie, Jemaine Clement et Bret McKenzie ont monté ce groupe musico-comique en 1998 alors qu’ils étaient à l’université. Avant cette série télévisée, ils ont fait des tournées en Australie, en Europe et aux Etats-Unis, reçu de nombreux prix, et réalisé une série radiophonique pour la BBC. Bret McKenzie est par ailleurs également membre du groupe The Black Seeds. A noter que pour cette série, HBO (producteur et diffuseur de Sex&The City, The Sopranos, etc.) innovait en diffusant gratuitement le pilote sur son site Internet, et invitant les internautes à le reprendre sur le site (et créer le buzz).


Astrid Girardeau

lundi 22 septembre 2008

Lundi 22/09/08 - Trois petits tours...



Trois petits tours - Thomas Fersen

Quand on a appris que Thomas Fersen confiait la réalisation de son septième album à Fred Fortin, on a imaginé un choc des cultures.

À cause du passé punk de Fersen, le mariage avec Fortin, capable d'un rock sauvagement électrique, produirait-il des étincelles? L'espiègle Thomas allait-il retrouver l'énergie plus crue de son disque Pièce montée des grands jours?

En fait, Fersen est demeuré fidèle à lui-même et Fortin démontre sa capacité de se mettre au service de l'univers d'un autre.

Fred et cie

Le chanteur français a fait toute confiance et a donné carte blanche au polyinstrumentiste originaire de Saint-Prime. Ce dernier s'est entouré d'une bande de musiciens doués (Olivier Langevin, Dan Thouin, François Lafontaine et Julien Sagot) qui se croisent au sein de Galaxie et de Karkwa. Or, ces poids lourds ont circulé avec délicatesse dans le magasin de porcelaine de Fersen. Si bien que personne ne devinera que Fred et compagnie sait faire grincer les notes.

L'amour du ukulélé, cette « guitare porte-clé », dont il a fait l'éloge sur son CD précédent (Best of poche) y est encore exprimé et c'est avec cet instrument que s'ouvrent Trois petits tours. Messire Fortin y a ajouté du banjo, de la fanfare et des sonorités créées de toutes pièces pour l'occasion, sans dénaturer le monde de son nouvel ami. Thomas Fersen en sort intact, presque trop.



Un éternel intemporel

En 1993, à l'âge de 30 ans, Fersen est arrivé comme un vent de fraîcheur avec Le bal des oiseaux, sur fond de photos de Doisneau. À la fois dans le passé et dans le présent. Depuis, il a confié l'iconographie à Jean-Baptiste Mondino qui l'habille cette fois d'une robe d'une autre époque, sous un veston noir et un chapeau haut de forme, une valise à la main.

Cette valise, qui s'appelle Germaine, est la vedette de ce disque. Elle revient à plus d'une reprise dans les 11 titres, dont la majorité n'est baptisée que d'un mot (Chocolat, Concombre, Formol). Thomas Fersen continue ainsi d'ajouter des objets (Gratte-dos, Punaise, La malle) à son petit musée déjà rempli d'animaux (Les mouches). Son habileté à les personnifier ne se dément pas.

Choc absorbé

Le choc des cultures entre le Français, lunaire et délicatement déjanté, et le Québécois, homme des bois et drummer intraitable, n'a pas eu lieu. Thomas Fersen fait ses Trois petits tours dans sa bulle intemporelle, un univers unique qu'il a développé et qui lui est propre. Sans surprise maintenant, ses chansons familières s'écoutent toujours bien.

De son côté, Joseph Antoine Frédéric Fortin se révèle un musicien polyvalent et sensible. Ceux qui le suivent de près le savaient déjà, mais comme cela se passe désormais sur la scène internationale, les initiés pourraient voir leur cercle s'élargir.

François Blain

dimanche 21 septembre 2008

Dimanche 21/09/08 - J'ai vomi dans mes cornflakes


Juste une très belle vidéo qui peut changer votre vision de la vie...

LA VIDEO

Le site de production

Samedi 20/09/08 - Hendrix à Woodstock




Jimi Hendrix à Wodstock


Nous sommes le 17 août 1969 à Bethel, NY. C'est le matin du troisième et dernier jour du mythique festival de Woodstock où 500 000 spectateurs sont venus écouter les plus grandes stars mondiales du Rock. Hier, il a plu, et la plupart des gens sont partis. C'est donc devant un petit groupe de fidèles que Jimi Hendrix arrive sur scène.

Là, devant des spectateurs médusés, il va jouer l'hymne américan, Star Spangled Banner, dans une interprétation qui va faire le tour du monde. En effet, nous sommes en 1969, la guerre du Vietnam bat son plein, et l'amérique réagit. Dans ce morceau, joué en partie avec les dents, au milieu de l'hymne américain on entend des bombes tomber. La guitare de Jimi fait apparaître un napalm imaginaire sur la scène de Woodstock.

Source : http://chezluc.blogspot.com/2006/01/jimi-hendrix-woodstock.html

La video du STAR SPRANGLED BANNER

La video de l'impro légendaire

Vendredi 19/09/08 - TIDELAND


Tideland

Lorsque sa mère meurt d'une overdose, la petite Jeliza-Rose part s'installer dans une vieille ferme avec son père, Noah, un rocker héroïnomane qui a connu des jours meilleurs. Afin d'échapper à la solitude de sa nouvelle maison, Jeliza-Rose s'évade dans un monde imaginaire.
Pour lui tenir compagnie, Jeliza-Rose n'a que les têtes de quatre poupées qui ont perdu leur corps... jusqu'à ce qu'elle rencontre Dickens, un jeune homme ayant l'esprit d'un garçon de dix ans. Vêtu d'une combinaison de plongée, il passe son temps caché dans une carcasse d'autocar, son "sous-marin", attendant de capturer le requin géant qui habite sur la voie ferrée. Dickens a une grande soeur, Dell, une sorte de fantôme vêtu de noir qui se dissimule constamment sous un voile d'apiculteur.
Pour Jeliza-Rose, le voyage ne fait que commencer...


Et voici l’équilibre aussi parfait entre l’imaginaire et la réalité…



La sortie d’un nouveau film de Terry Gilliam est toujours un événement. Il nous a emmené plusieurs fois à la quête du graal (Fisher King et Sacré Graal), dans son Brazil, dans un Las Vegas complètement parano... et pourtant depuis une petite dizaine d’année, notre ami anglais se perd dans son propre univers. Sa créativité, qui nous emmenait dans les mondes les plus dingues, semblait s’être retournée contre lui (Les Frères Grimm). Sa folie des grandeurs - sa plus grande qualité - était devenue un fléau capable d’anéantir ses plus extraordinaires projets. Telle une malédiction, Gilliam ne pouvait plus terminer un film et quand il y arrivait, il avait à peine la mention passable. On commençait même à s’intéresser plus aux « unmaking of » de Terry Gilliam - le documentaire Lost In La Mancha - qu’à ses propres films !

Les premières images et le pitch de
Tideland semblaient contenir tous les ingrédients nécessaires pour faire une œuvre estampillée Terry Gilliam. Dans tous les cas, on en serait au moins ressorti avec le plaisir d’avoir vu un film de Terry Gilliam. En nous racontant l’histoire de Jeliza-Rose, une petite fille de 9 ans évoluant dans son imaginaire, on s’attendait même à un univers Burtonien… Mais rien de tout cela. Avec son Tideland, Terry Gilliam renvoie Tim Burton à sa chocolaterie ! Comprenez pas là qu’il définit lui-même son film comme un croisement entre Alice Au Pays Des Merveilles et Psychose !!! Bienvenue dans la folie enfantine…

L’adaptation du roman homonyme de Mitch Cullin permet à Gilliam de maîtriser à nouveau sa créativité dévastatrice.
Tideland est sans aucun doute son film le plus intimiste, le plus « hors champs », le plus dérangeant, le plus réaliste et le plus beau. Rassurez vous tout l’univers chevaleresque, imprégné de légende, mystique est lui aussi bel est bien là.
Le film repose entièrement sur les frêles épaules de Jodelle Ferland, 11 ans (la petite fille de Silent Hill) que la caméra ne quitte pas une seconde. Son interprétation époustouflante et troublante nous ravie mais nous séduit aussi ! On a même l’impression que Terry Gilliam a trouvé son (sacré) graal.
Tideland
ne ressemble à aucun autre film et marque la renaissance du cinéaste, 21 ans après Brazil.

Matthieu Perrin


LA BANDE ANNONCE


jeudi 18 septembre 2008

jeudi 18/09/08 - Philippe Hemm


"La vie m’a déposé sur cette terre à Nivelles (Belgique) un jour du printemps de l’année 1958.

Depuis l’âge de 15 ans, j’exerce la photographie ou plutôt, je « bricole » à essayer de faire de belles images noir et blanc argentique au fond d’une minuscule cave chez mes parents. C’est aussi à cet âge-là que j’achète mon premier appareil reflex 24/36, un Canon TLB qui me rend encore bien des services aujourd’hui.
A 18 ans, j’anime des ateliers photographiques pour les enfants. Des ateliers de fortune qui permettent cependant de voir les yeux émerveillés devant la magie de la métamorphose de l’image dans le révélateur. Je réalise aussi mes premières petites expositions, pour les amis et la famille.
A 21 ans , je réussis des études de photographie dans une école réputée de la capitale belge et je fais le grand saut dans la profession comme free-lance. J’ai l’occasion de travailler dans la presse pour tous les grands quotidiens francophones de l’époque mais aussi pour des hebdomadaires et beaucoup dans la photographie des sports mécaniques. Il se fait, que dans les années ’70-’80, un magnifique circuit était sorti de terre dans ma ville natale. Deux grands prix de Formule 1 s’y sont même déroulés.

Très vite, une autre grande passion m’attire : enseigner la photographie, transmettre mon savoir, partager des expériences avec des jeunes. Cet amour de l’enseignement de la photo est toujours immuable aujourd’hui. Entre-temps, je réussis plusieurs diplômes en pédagogie et notamment une maîtrise et une agrégation qui seront à la base de bien de recherches dans le domaine de la pédagogie des arts … vue par un artiste."



"… Ce doit être au début des années ’90, j’erre dans la campagne, poussé par un besoin irrépressible de m’éloigner de la civilisation…


C’est ma manière de me ressourcer : m’enfoncer dans les bois et les forêts, m’asseoir dans un champ pour admirer ces magnifiques arbres, grands solitaires des étendues naturelles.
Au fil des mois à aller quasi quotidiennement à la rencontre obsédante de l’arbre, loin de notre civilisation dont la frénésie est devenue pour moi de plus en plus insupportable, il s’est avéré que chaque rencontre me remplit de manière intense de bien-être et de légèreté. Depuis ce moment, j’ai pris la décision que l’ensemble de mon travail photographique tournerait autour de la seule thématique de l’arbre et des bois et forêts."



SON SITE

mercredi 17 septembre 2008

Mercredi 17/09/08 - SHIM HYUN-JUNG

Inconnue il y a encore deux ans, la jeune compositrice musicale Shim Hyun-jung a frappé très fort en signant la majorité des morceaux de l'excellente bande-originale du film de Park Chan-wook, Old Boy (disponible par ailleurs dans un coffret "ultime" depuis le 20 avril 2005).

LE MYSPACE

"J'ai commencé à jouer du piano à l'âge de 5 ans pour le plaisir. A 13 ans j'ai eu l'occasion de jouer de l'orgue dans une église. Un instrument très rare à l'époque en Corée, qui venait juste d'être importé d'Angleterre. Parfois, pendant la messe, je me permettais d'improviser quelques morceaux sans que personne ne s'en aperçoive. A 18 ans, un ami qui étudiait la musique m'a suggéré de devenir compositrice. J'ai réalisé rapidement que j'en étais capable. En 1995, je suis partie étudier la musique à la New York University. J'ai commencé là-bas à travailler sur des publicités et des courts-métrages. Je suis retournée en Corée quatre ans
et demi plus tard et j'ai continué à composer de la musique de courts-métrages avant de rencontrer Jo Sung-woo, de la société M&F (Music & Film) qui m'a proposé de travailler sur le thriller H. "


"Le travail sur Old Boy était très différent de ce que j'ai fait auparavant. J'ai eu beaucoup plus de responsabilité. J'ai dû lire le scénario du film tout d'abord. A sa lecture, je n'arrêtais pas de pleurer. J'étais vraiment plongée à fond dans cette histoire qui possède une très forte énergie. J'étais à la fois choquée mais très intéressée. Au niveau émotionnel, c'était très extrême. Je n'avais jamais lu une histoire aussi violente. De toute façon, j'avais déjà accepté le travail. Je ne pouvais plus reculer (rires). J'étais troublée, fascinée et impressionnée par la qualité d'écriture du scénario qui était d'un très haut niveau. Le précédent film de Park Chan-wook, Sympathy For Mr. Vengeance était déjà très violent, mais je trouve Old Boy très différent, ne serait-ce qu'au niveau du rythme et du visuel. " "Les compositions de OLDBOY sont Sombres, profondes et humaines. "

Source : DVDrama

Mardi 16/09/08 - I'm a Cyborg but that's ok !



Internée, Young-goon est persuadé d’être un cyborg. Elle refuse de s’alimenter préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques. Il-Soon pense que tout va bien! Grâce à son pouvoir qui lui permet de voler des quantités des gens qu’il observe, il est le seul à la comprendre. En tombant fou amoureux d’elle, il va tenter de la ramener à la réalité…


Je suis un cyborg

Une «sorte» de comédie romantique, disait la promotion de ce dernier film du Sud-Coréen Park Chan-wook. Il faudrait plutôt dire que Je suis un cyborg, qui n'a rien d'un film de science-fiction malgré son titre, est la meilleure comédie romantique depuis... Depuis quand d'ailleurs, tant ce genre est banalisé, nivelé, concassé par l'industrie hollywoodienne qui en a fait son cheval de bataille? Prix Alfred Bauer remis au film le plus novateur lors du Festival de Berlin 2007, Je suis un cyborg remet les compteurs à zéro avec une poésie et une légèreté totalement inattendues de la part de Park Chan-wook, le chantre du film de vengeance (la trilogie qui en a fait l'un des plus grands cinéastes actuellement en activité, Sympathy for Mr. Vengeance, Old Boy et Lady Vengeance). Une heure quarante-cinq de pur bonheur, de flottement amoureux et burlesque dans un asile psychiatrique, de rapprochement tendre et merveilleux entre un jeune homme persuadé de pouvoir voler les qualités des gens qu'il observe et une jeune femme tellement certaine d'être un robot qu'elle suce des piles au lieu de manger et converse uniquement avec des distributeurs automatiques. L'occasion de dégainer un qualificatif trop souvent galvaudé: chef-d'œuvre.

Thierry Jobin

lundi 15 septembre 2008

Lundi 15/09/08 - Metallica : Death Magnetic




Metallica nous avait annoncé à plusieurs reprises son grand retour avec des compos qui tuent. Et à l'écoute de cet album, qui a enfin atterri dans ma platine, je dois dire que les Four Horsemen ne nous ont pas menti. Ce disque renferme des chansons, certes pas très originales, mais, tellement puissantes et efficaces que nous avons l'impression d'être revenus d'une vingtaine d'années en arrière, à l'époque où Metallica sortait ce qui reste à ce jour comme sa plus be
lle oeuvre, j'ai nommé '...And Justice For All', le classique des classiques! Ce qui fait vraiment plaisir à voir, d'autant plus que 'St Anger' avait laissé un goût amer à la plupart de ses fans, déçus par l'absence de mélodies mémorisables et le retrait de Kirk Hammett. Finalement, cette mauvaise plaisanterie est bien derrière nous et nous accueillons avec un plaisir non dissimulé ce nouveau bébé dans la discographie de nos chers américains.

Celui-ci démarre très fort avec un son de coeur qui bat, introduisant parfaitement un titre sombre et pêchu, justement intitulé "That Was Just Your Life", rappelant un peu "One" et ses parties de grattes électro-acoustiques au tout début. Tout ce qui fait ce que Metallica est ce qu'il est, est présent : guitares qui semblent sous-accordées, même s'il n'en est rien, rythmiques endiablées, mélodies reconnaissables entre milles, voix scandée de James Hetfield. Ce titre apporte une bonne impression sur la qualité de l'album dans son intégralité. Il nous donne envie de pogoter et de slammer et c'est très bon signe.

Le second titre, "The End Of The Line" mêle habilement période thrash et période plus rock'n'roll, avec des riffs quelques peu funky. Etrange, mais, pas du tout désagréable, au contraire!

"Broken, Beat & Scarred" est un morceau qui est proche d'un "Wherever I May Roam", de par l'utilisation musicalement similaire des accords en triton. Pourtant, la structure rythmique et mélodique est complétement différente, plus moderne et plus technique aussi. Avec des petits passages rappelant énormément des groupes progressifs tels que Dream Theater ou Vanden Plas. Pourtant, on reconnaît très bien le style de prédilection des californiens. Cette chanson est l'une des plus jouissives de l'album.

Premier single issu de 'Death Magnetic', "The Day That Never Comes" vient d'être l'objet d'une vidéo. Il s'agit d'un titre plutôt classique pour les quatre musiciens, puisqu'il rappelle beaucoup "The Unforgiven I & II", du moins dans sa première partie. Car le reste, l'instrumental, est ce qu'on peut considérer comme un ersatz de NWOBHM avec un esprit dans la droite lignée des soli typiques chez Iron Maiden, même si la qualité est toujours présente. Un bon morceau, à recommander aux fans du 'Black Album' et des deux opus rock qui ont suivi.

Cinquième morceau sur 'Death Magnetic', "All Nightmare Long" est sûrement l'une des chansons les plus heavy de Metallica. Rapide, composée de nombreux tiroirs et possèdant une atmosphère américaine caractéristique (que l'on retrouve également chez Death Angel, par exemple), elle s'insère parfaitement dans le répertoire conséquent de Metallica. Une réussite et ma deuxième sélection sur ce nouvel album.

"Cyanide" est à 'Death Magnetic' ce que "Master of Puppets" est à l'album du même nom, c'est à dire un chef d'oeuvre de musicalité, un morceau épique et savoureux, que l'on se surprend à écouter et à réécouter plusieurs fois de suite, pour en comprendre toutes les subtilités. Comme dans "End Of The Line", le mariage rock'n'thrash ou thrash'n'rock, comme vous voulez, selon le point de vue duquel vous vous placez, est délicatement effectué, ne dénaturant pas la nature profonde de Metallica ni ne reniant ce que le groupe a fait plus récemment. "Cyanide" est bien partie pour être l'une des hymnes de bataille des Cavaliers de l'Apocalypse lors de leur prochaine tournée. Magnifique!


Et nous voilà en présence de la ballade de l'album, la troisième partie de "The Unforgiven", que l'on ne pourra, donc, jamais oublier, puisque Metallica nous le rabâche si bien depuis quelques années. "The Unforgiven III" est une réussite de A à Z. Il ne s'agit pas vraiment d'une ballade au sens nothingelsemattersien du terme, puisqu'elle comporte des mutations brutales, passant de la délicatesse à l'agressivité en un tour de baguette. En outre, contrairement aux deux parties précédentes, nous ne retrouvons plus la mélodie originelle. Le groupe a préféré s'orienter vers quelque chose de neuf et il a bien fait, bien qu'un petit clin d'oeil n'aurait pas été de trop pour indiquer une certaine continuité, un peu comme l'a fait Iron Maiden avec Charlotte The Harlot sur "Charlotte The Harlot", "22, Acacia Avenue" et "Hooks In You". Un autre titre qui figure parmi mon top 5 sur 'Death Magnetic'.



Finie la récréation, "The Judas Kiss" est aussi lourd que le paquebot France. Le squelette de cette compo est très intéressant, puisqu'il possède de nombreuses parties aussi versatiles les unes que les autres. C'est un titre difficile à suivre avec des lignes de chant s'harmonisant parfaitement avec l'ambiance qui y régne, mais, c'est ce que l'on aime chez Metallica. Parfois, nous avons aussi droit à quelques innovations, telles que des sonorités jamais entendues chez notre quatuor préféré. Il s'agit là d'une future bombe en live!

Voici le pénultième titre de 'Death Magnetic' : "Suicide & Redemption" est si...south rock!! On dirait que Metallica a voulu rassembler en un morceau toutes ses influences, de Molly Hatchet à Iron Maiden, en passant par Thin Lizzy et Black Sabbath. C'est assez étrange ce climat qui est présent tout au long de cet instrumental mystérieux et sinueux. On a beau analyser les sentiments procurés par cette compo, mais, c'est comme si l'on était bloqué par une petite voix qui nous disait "ne veuille pas la décortiquer, simplement pose-toi l'esprit et laisse-toi envahir par la musique!"...

"Suicide & Redemption" ne peut pas laisser indifférent, il apporte une nouvelle aura à Metallica, le transformant pour un moment en un groupe de prog' atmosphérique...


Enfin, c'est "My Apocalypse", deuxième single prévu, qui termine cet album magique en beauté, avec verve et de façon frénétique. Ce qui frappe sur ce titre bourrin, c'est que nous avons l'impression d'entendre un groupe de hardcore! Et pourtant c'est du thrash pur et dur...

En tous cas, il résume excellemment à lui tout seul ce qu'est 'Death Magnetic' : une grosse gifle!
Je ne suis pas particulièrement adepte de la mouvance sadomasochiste, mais, je dois avouer que des baffes comme celle-ci, j'aimerait bien en prendre tous les jours à l'écoute d'un disque de métal. 'Death Magnetic' est une pure réussite qui ravira autant les anciens que les nouveaux fans de Metallica. Les Four Horsemen sont bien de retour avec une arme de destruction massive, qui explose les oreilles et botte les fions! A découvrir absolument.

source : http://www.spirit-of-metal.com/album-groupe-Metallica-nom_album-Death_Magnetic-l-fr.html