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mercredi 17 septembre 2008

Mardi 16/09/08 - I'm a Cyborg but that's ok !



Internée, Young-goon est persuadé d’être un cyborg. Elle refuse de s’alimenter préférant sucer des piles et parler aux distributeurs automatiques. Il-Soon pense que tout va bien! Grâce à son pouvoir qui lui permet de voler des quantités des gens qu’il observe, il est le seul à la comprendre. En tombant fou amoureux d’elle, il va tenter de la ramener à la réalité…


Je suis un cyborg

Une «sorte» de comédie romantique, disait la promotion de ce dernier film du Sud-Coréen Park Chan-wook. Il faudrait plutôt dire que Je suis un cyborg, qui n'a rien d'un film de science-fiction malgré son titre, est la meilleure comédie romantique depuis... Depuis quand d'ailleurs, tant ce genre est banalisé, nivelé, concassé par l'industrie hollywoodienne qui en a fait son cheval de bataille? Prix Alfred Bauer remis au film le plus novateur lors du Festival de Berlin 2007, Je suis un cyborg remet les compteurs à zéro avec une poésie et une légèreté totalement inattendues de la part de Park Chan-wook, le chantre du film de vengeance (la trilogie qui en a fait l'un des plus grands cinéastes actuellement en activité, Sympathy for Mr. Vengeance, Old Boy et Lady Vengeance). Une heure quarante-cinq de pur bonheur, de flottement amoureux et burlesque dans un asile psychiatrique, de rapprochement tendre et merveilleux entre un jeune homme persuadé de pouvoir voler les qualités des gens qu'il observe et une jeune femme tellement certaine d'être un robot qu'elle suce des piles au lieu de manger et converse uniquement avec des distributeurs automatiques. L'occasion de dégainer un qualificatif trop souvent galvaudé: chef-d'œuvre.

Thierry Jobin

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